Vivaldi

Origine et moteur

Vivaldi est né en 2016, fondé par Jon von Tetzchner (cofondateur historique d’Opera). L’idée de départ : recréer l’esprit d’Opera “old school” (avant son rachat par le consortium chinois) → riche en fonctionnalités, hautement configurable, pensé pour les geeks et les pros.
Sous le capot : Chromium (Blink). Donc la compatibilité est excellente… mais le socle reste celui de Google.

Juridiction

Vivaldi Technologies est une société norvégienne (quartier général à Oslo).
Bonne nouvelle : la Norvège, c’est l’Europe, donc le RGPD et une tradition assez forte de respect de la vie privée.
Mauvaise nouvelle : utiliser Chromium signifie déjà se plier à une partie des règles dictées par Google.

Protections par défaut

• Publicités : Vivaldi a un bloqueur intégré qui fait plutôt bien le boulot. Tu peux l’activer/désactiver site par site. Note 7/10.

• Trackers : le bloqueur maison inclut une liste anti-trackers (DuckDuckGo Tracker Radar). Note 7/10.

• Fingerprinting : protections limitées. Quelques blocages basiques, mais rien de comparable à Firefox ou Brave. Note 4/10.

Télémétrie

Très peu de télémétrie. Vivaldi collecte uniquement des statistiques générales (nombre d’utilisateurs, type de matériel), et le fait de manière agrégée et anonymisée. Pas de profilage individuel. C’est beaucoup plus clean que Chrome ou Edge.

Extensions : MV2 / MV3

Même situation que tout Chromium : MV3 obligatoire, donc les bloqueurs d’extensions puissants (uBlock Origin Legacy) perdent des plumes.
MV2 n’est pas supporté.

VPN

Vivaldi ne propose pas de VPN intégré. En revanche, il s’est associé à Proton VPN pour le recommander à ses utilisateurs.

• Propose un VPN ? Non (pas intégré).

• Privacy VPN : dépend de Proton si tu passes par leur partenariat → note 8/10.

Vitesse des mises à jour

Suivi de Chromium avec un léger retard. En général, Vivaldi sort ses versions quelques jours à quelques semaines après les patchs de Chrome. Pas catastrophique, mais pas instantané non plus.

Modèle économique

Vivaldi vit via des partenariats commerciaux (moteurs de recherche, deals avec ProtonVPN, etc.). Mais la société insiste sur le fait qu’elle ne revend pas de données personnelles. Le financement reste transparent et plutôt clean comparé aux géants.

Vie privée (note globale)

Un 7/10. Pas parfait, pas révolutionnaire, mais Vivaldi a dans son ADN une vraie volonté de respecter tes données. Le problème, c’est surtout la base Chromium qui impose ses limites (MV3, fingerprinting difficile à bloquer).

Sécurité

Un bon 7/10. Chromium est robuste, mais le retard de patchs et la dépendance au rythme de Google empêchent Vivaldi de viser plus haut.

Notes clés

• Fondé par l’ancien cofondateur d’Opera → esprit “navigateur des power users”.

• Basé sur Chromium → compatibilité totale, mais dépendance à Google.

• Société norvégienne → soumis au RGPD, une bonne garantie.

• Bloqueur de pub et trackers intégré, mais protections fingerprinting limitées.

• Pas de VPN intégré, partenariat avec ProtonVPN.

• Mises à jour régulières mais pas toujours ultra-rapides.

• Modèle économique transparent (partenariats, moteurs de recherche).